Ultra - Randonneur

Ultra  -  Randonneur

Premier 200

Cette longue sortie était initialement prévu mardi mais pour une sombre histoire de chaussure  Stage hivernal

elle aura lieu ce jeudi.

8 h 50 me voilà parti pour le premier 200 de l'année, le thermométre du compteur affiche 4,5°, pas un poil de vent mais je ne nourris aucune illusion à ce sujet car la bretagne sans vent ... je n'y crois pas. Je me suis bien emmitouflé car je déteste avoir froid au départ des sorties 

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super le soleil sera de la partie, finalement j'ai bien fait de repousser la sortie 

 

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Bon j'ai pas fait 500 mètres et je cumule plus de photos que de kilomètre, je veux bien être contemplatif mais à ce rythme je vais rentrer demain matin il serait temps de rouler ...

J'étais un peu inquiet  de l'état de mes jambes consécutivement aux sorties du début de semaine mais ça à l'air de vouloir tourner plutôt bien.

 

Le soleil escalade tranquillement quelques nuages éparses pendant que je traverse Vannes et prend la direction de Noyalo, le vent s'établit et adopte sa vitesse de croisière il ne sera pas très fort mais restera constant toute la journée aux alentours des 35 km/h, sa direction se précise, ce sera sud est ce qui signifie que je vais rentrer vent dans le dos, cool. Noyalo traversé je prends la direction surzur et regarde pour la première fois mon compteur qui affiche 26 de moyenne, je ne suis pas surpris, je n'avais pas ressenti de vent jusqu'à maintenant  et  sans forcer je sentais que je roulais bien. Sortie de Surzur je prends la route de Muzillac par Ambon et là les choses se gatent car notre ami éole se dresse face à moi et, dieu sait qu'il est costaud le bougre. J'adopte la position la plus compact possible, peu aisée compte tenu de mon gabarit,  joue du braquet entre le 50x19/21 et à l'économie me prépare à 30 km de lutte. Arzal, enfin, depuis longtemps j'entends des éloges du barrage d'Arzal, je ne veux vexer personne mais suis un peu déçu par le site. Il me reste 40 km avant de rejoindre la ville étape (Pirac sur mer), 40 km de louvoiement qui me verront, alternativement, être bout au vent puis vent arrière. Km 70, Pénestin, petit détour par la route cotière, sympa mais l'angoisse me gagne, depuis quelques minutes je soupçonne une douleur au pli de l'aisne gauche, je ne suis pas certain car mes sensations sont parasitées par les mouvements du pédalage. je m'arrète pour manger un bout et je n'ai plus de doute, la douleur est avérée, elle n'est pas violente mais je la cote à 3 sur 10, pas de panique je reprends la route, j'ai moins mal quand je pédale. J'ai la rage car j'ai mal et que parfois c'est vraiment prise de tête d'être dans l'expectative permanente et, bon, j'arrête là, je digresserai sur mes états d'âme ailleurs. cette dernière portion avant Piriac est trés dure, j'ai mal, le vent souffle et je suis un peu inquiet pour la fin du parcours.

 

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Piriac, la pause bien méritée, la douleur s'est estompée progressivement avant piriac, je suis monté à 5 sur 10 en intensité douleur mais maintenant je ne ressens qu'un petite douleur résiduel, je pense que l'origine de cette crise est du à la séance d'ultra sons du 28/01/2011. Je me fais la réfexion qe c'est la seconde fois que je viens à Piriac, la première fois ce fut en bateau, sur un vieux gréement, avec un retour mouvementé sur la trinité/mer mais c'est une autre histoire et cette fois ci à vélo mais je ramènerai madame  cet été d'un petit coup de moto.

 

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côte de piriac

 

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port de piriac sur mer

 

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lampadaire du port de Piriac ...

 

Repu, je reprends la route, La turballe un doute m'envahit, le vent vient de ma gauche ce qui si mes souvenirs sont bons signifient que le vent est remonté d'un quartier et qu'il est passé nord est par conséquent je vais l'avoir pleine tronche pour remonter ...

Guérande, je ne connaissais pas, beau rempart

 

 

 

Sortie de guérande, je vire à gauche et mes doutes se confirment le vent est remonté quasiment au nord, je vais le prendre plein axe pour rentrer, un cycliste me dépose, je le rattrappe, tiens sa roue, il roule à 27/28 super régulier, je remonte à sa hauteur et lui demande si je peux profiter de sa roue en lui expliquant que je ne le relaierai pas à cette vitesse, vent de face car j'ai 130 km au compteur. Trés sympathique le gars accepte, je consulte mon compteur, 23,5 de moyenne grace au cyclo je vais remonter à 24,7. Il va me tirer pendant 25 bornes, le cardio s'affole un peu mais bon ça me fait un bon entrainement j'espère que j'aurai les ressources pour finir sans être trop entamé par l'effort qu'il me fait fournir. La roche bernard, km 140, je quitte mon compagnon et prends la direction de péaule, j'aborde la partie la plus vallonée du parcours je ne souffre plus du tout du ventre mais je commence à être entamé. A Péaule je m'arrête à la boulangerie et achète trois ice tea, un fini dans le bidon que je complète avec de l'eau et j'avale les deux autres puis je reprends la route. si vous êtes amené à rouler dans le coin je voous déconseille les départemmentales D1 et D5 qui sont trés fréquentées, rectilignes et pénibles, peut être parce que je suis fatigué aussi, enfin je me rapproche du but. Le ravitaillement de péaule m'a fait le plus grand bien, j'arrive à trédion et  ai une impression de flottement à la roue arrière, je ne vais quand même pas crevé si prés du but, je m'arrête et, au soleil couchant, remets un coup de pompe.

Parti au soleil levant je rentre avec le couchant, pari gagné, la satisfaction efface toutes les difficultés du parcours.

 



21/01/2014
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